Sheraff
Настоящее имя: Sheraff
Об исполнителе:
Sheraff was a parisian garage power-pop band, from 2004 to 2010. Vocals & rhythm guitar : Benoit Hasboun Drums and backing vocals : Benjamin Nakache Bass and backing vocals : Marc Zory-Casali Lead Guitar and backing vocals : Christophe sivadier French bio by Jérome Loisy : Sheraff, c’est la réunion de quatre personnages improbables qu’on croirait castés par une grosse agence de Com. Le batteur, tête d’enfant avec une jewfro, camoufle son côté poupon par une méchanceté abominable. Apparemment, ça plait. Au contraire, le chanteur est un mec sympa, et ce malgré un look de skinhead, ou de chef scout. Mais, lorsqu’il est en présence d’alcool et de femmes, il devient la représentation humaine du vice. Ça aussi ça plait. Le bassiste, lui, vient directement du Londres des années 60, par son style, pour assouvir ses pulsions exhibitionnistes les plus sales, par son chibre. Curieusement, ça plait. Et sur ces enfants dégénérés, se pose le regard bienveillant du guitariste. Des yeux doux comme ceux d’un petit animal drogué, avant l’abattoir. Ça plait moins, bizarrement. Ils bouffent donc à tous les râteliers, déjà au niveau du look et de l’attitude, ça on l’aura compris, mais musicalement aussi. Ils écoutent autant les Beatles et QOTSA que les Smashing Pumpkins et DFA 1979. Ou encore Refused et Blur, Weezer ou les Pixies. Leur musique est bien évidemment influencée par tout ça, vous vous imaginez bien. Ils font donc un truc entre du grunge-à-poux, du timide shoegaze, et du garage-rock à groupies. C’est dansant Ok, entêtant et lancinant d’accord, mais carrément dégueulasse et moite. Leurs tubes sentent la distillerie de houblon, le partage des fluides, et surtout le fumet caractéristique du dancefloor souillé au petit matin. Cette odeur de lavement d’estomac et de sueur chaude, caressée par une légère brise aux relents de bourbon. Leur odeur. Parce qu’en concert, c’est l’usine. Et le batteur sue comme une personne enrobée dans le metro, pendant que les autres crachent leurs poumons par terre. En faisant les premières parties des Blood Red Shoes ou des Von Bondies, et en jouant à Londres, Liverpool, Stockholm, Paris, Châteaudun, et tant d’autres destinations nationales prestigieuses, ils ont réussi à se faire un nom. En fait pas vraiment, mais c’était pratique pour le name-dropping. Après 3 EPs et un single, sortis chez Blast Off ou autoproduits, ainsi qu'un maxi composé de remixes electro de leurs tubes (par Passion Pit, Yes Giantess, LOGO, et We Are Enfant Terrible), sorti chez MAMAN Records, les Sheraff se consacrent désormais à leur boulot de piliers de bar. Lieu sacré où ils élaborent, puis oublient, le business plan de la sortie de leur nouvel EP "Keep It Secret", enregistré au Living Room : un studio complètement mythique... Enfin, en tout cas c'est ce qu'ils racontent. Apparemment ils ne sont pas au courant que tout le monde s'en fout. Cette nouvelle autoproduction permet au chanteur de libérer son esprit, et d'y parler de choses qu'il juge indispensables pour tout être humain, à savoir de bouffe, de moto, et bien entendu de bière et de cul. C'est ainsi, c'est la règle. Tout l’argent qu’ils gagnent atterrit entre les mains des barmen. Ecoutez-les se détruire.