Dood (3)

Dood ou asticot en Kabil, ou encore moteur de voiture SNCF. Dood, c’est tout ça à la fois : ça bouge, ça frétille, c’est bien huilé, une bonne grosse mécanique qui fait bouger les choses. Mais Dood, c’est d’abord un groupe de musique made in France, made in Funk. « A la base le Groove et la Soul », leur premier album sorti en février 2000, « se passe bien » (distribué à la Fnac et au Virgin Megastore). Si les magasines spécialisés les qualifient de « jeunes, fougueux, entraînants et professionnels », le temps de leur premier « beuf » en 1994 semble bien loin. Un single, « Different world », une tournée en province avec NRJ, et depuis ils écument les scènes des clubs les plus mythiques de la capitale : le Réservoir, l’Opus café, le MCM Café, ou encore le New Mourning, et l’ensemble du pays, du nord au sud et de l’est à l’ouest. Après avoir affûté leurs instruments, les rencontres aussi se succèdent : 1998, Macéo Parker de tournée en France joue à l’Elysée Montmartre et leur propose de faire sa première partie de soirée. Un an plus tard (1999) la maison de disques Cream Records (Jungle Funk, Macéo Parker, Victor Bailey...) leur propose de participer à l’enregistrement du premier album. Sur scène, ça commence par une bonne claque (comme leur cédé), du funk et des mots qui scotchent ceux qui croient tout savoir de la Soul Française, ils sont huit, ils sont neuf avec leur manager d’Astikot Production et dix avec leur ingénieur son. Pour résumer le style musicale du groupe qu’ils chantent en français ou en anglais, les DooD nous font revivre le funk à la James Brown, avec une énergie et une fureur renouvelée.